 | | Alette C. Messine |  « we didn't start the fire » | Âge : 30
Messages : 18
Date d'inscription : 01/04/2012
Personnage Incarné : Charybde
Surnom : Alouette
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 | Sujet: charybde • whirlpools in her mind  02.04.12 0:48 | |
|  | Personnage Incarné : Charybde,
l'Odyssée d'Homère. (et autres mythes)
Nom, prénom(s) : Messine, Alette Charybde.
Surnom : Alouette.
Âge : 16 ans.
Métier : Lycéenne.
Camp : Pour Noctem. |
it's cold and loveless, i won't let you be denied
 | Noctem Fabula. Ce nom résonne aux oreilles de la jeune fille, un peu plus fort que les autres – et pourtant, à ses yeux, ce n'est qu'un nom comme tous les autres. En-dehors d'Evander, rien ne compte. Personne. Pas même lui. Noctem Fabula ne compte pas vraiment, mais comme pour les autres, il faut faire semblant que si. A vrai dire, quelque part, Alette a une vision plutôt positive de lui. Il ne l'inquiète pas, elle n'a pas peur de suivre son destin. Le destin a toujours associé Charybde et Scylla, depuis qu'il les a réunis, il n'y a donc pas de raison pour que cela change, et c'est tant mieux. Tant qu'elle a Scylla, Charybde est heureuse. Sa gloutonnerie, sa punition, son anorexie, sa mère – rien de tout cela n'a vraiment d'importance, au fond. Qu'importe ; elle peut tout supporter, pourvu qu'Evander reste à ses côtés. Ainsi, Alette ne craint pas Noctem et au contraire, elle a tout intérêt à ce que son destin se réalise. C'est la raison pour laquelle elle s'est activement engagée aux côtés du maître des lieux. Qui plus est, c'est amusant, et même divertissant, de voir les autres tenter de lutter contre la force du destin, de voir ces existences sursauter, frétiller d'angoisse et d'indignation, de les voir souffrir, même, parfois. La souffrance d'autrui ne l'émeut pas, elle n'en a que faire. Parfois même, elle s'en amuse.
Sa seule véritable peur, c'est de perdre Evander, ou de le voir souffrir. Et tout le reste est littérature. |
 alouette, ça rime avec girouette Et ça lui va bien. Tout, chez Alette, n'est que changement et instabilité. Son poids est instable, ses humeurs sont instables, ses choix sont instables. En bonne Charybde, elle symbolise le « tout ou rien », selon un jeu de probabilité. Et parfois, on se demande si ce n'est pas tout bonnement aléatoire.
Alette eut une enfance difficile. Ou plutôt, elle rendit son enfance difficile. Alette était la cadette de la famille. Un petit bout de fille à la peau pâle, aux cheveux et aux yeux noirs. Et pourtant, alors que les yeux noirs sont connus pour pétiller de malice, les siens étaient soit fades, soit brillants de larmes. La petite était fragile, timide et réservée. Facilement intimidée par le vaste monde qui s'offrait à elle – et surtout par les autres. Elle appréciait le calme, le cadre familier de sa maison. C'était une enfant docile et tranquille, relativement introvertie. Elle n'en restait pas moins agréable à vivre : parlant peu plutôt que muette, douce plutôt qu'indifférente. Elle aurait probablement pu s'épanouir en grandissant, en se familiarisant avec ce monde. Au fond de son coeur, elle avait des espoirs à revendre, et une joie de vivre qu'elle ne demandait qu'à communiquer, pourvu que ce monde se laisse apprivoiser.
Mais Alette n'était pas née dans la bonne famille. Il était écrit qu'elle devait être punie. Charybde n'était pas née dans son gouffre : on l'y avait enfermée. La mère d'Alette n'avait d'yeux que pour son fils. Evander était parfait à ses yeux. Et cette figure du fils chéri effaçait complètement l'existence d'Alette au regard de ses parents. Alette, dont la voix fluette appelait sa mère avec des intonations guillerettes. Alette, dont les yeux doux s'éclairaient dès qu'ils se posaient sur elle. Alette, gentille petite fillette qui ne demandait qu'à être aimée. Alette, oubliée, comme l'enfant obnubilée par sa peluche préférée oublie une poupée au fond du coffre à jouets.
L'enfant mit quelques années à ressentir cette différence, à souffrir de l'absence, à comprendre qu'elle ne manquait à personne. La culpabilité est inscrite au coeur de l'essence de Charybde. Dans l'Antiquité, sans cesse affamée, elle avait volé à Héraclès une partie du troupeau de Géryon. Et la fragile Alette se retrouva alors en proie à un puissant sentiment de culpabilité. L'enfant se dit qu'on ne voulait pas d'elle, que sa mère ne l'aimait pas, qu'elle était de trop dans la famille. C'était comme si ses parents n'avaient eu qu'un enfant. Peut-être qu'ils ne l'aimaient pas, parce qu'elle était une fille ? Elle avait beau quémander de l'attention, elle ne faisait qu'énerver sa mère. Alors Alette se replia sur elle-même. Elle se mit à parler de moins en moins, n'osait pas s'imposer. Evander, qui était de deux ans son aîné, était lui aussi trop jeune pour pleinement comprendre la situation. Néanmoins, il avait également perçu la différence de traitement qu'il y avait entre les deux enfants, chez les Messine. A plusieurs reprises, il tenta de rétablir l'équilibre, à sa façon. Il donnait la parole à Alette pendant le dîner, quand elle n'osait pas parler. Il prenait sa défense, lorsque leur mère était injuste avec elle. Mais Alette ne voyait pas ce qu'il faisait pour elle. Elle ne voulait pas de son aide. Enfermée dans sa bulle, elle était paniquée à l'idée de perdre ses parents, de se retrouver seule, de ne pas être aimée. Elle avait beau faire tout ce qu'elle pouvait pour être une enfant parfaite, pour ne jamais contrarier sa mère, celle-ci trouvait toujours des reproches à lui faire. On la comparait sans cesse à son frère. Son frère. Il lui avait volé ses parents. Il avait volé leur amour. S'il n'avait pas été là, Alette aurait été le seul objet de leur affection, c'était certain. Elle le haïssait.
Elle l'enviait, le jalousait et lui en voulait tellement, du haut de ses six ans. Si petite, elle le haïssait sans même comprendre ce que cela voulait dire. Inconsciemment, elle rêvait de le faire tomber de son piédestal et de prendre sa place. C'est ainsi qu'arriva l'incident du tableau. La petite Alette de six ans se tenait dans le couloir, seule, comme à son habitude. Elle regardait un grand tableau aux couleurs froides, que ses parents avaient accroché là quelques semaines auparavant. Un feutre rouge à la main, elle regardait la toile avec ses grands yeux noirs, en silence. Puis, lentement, hésitante, la main qui tenait le feutre se leva vers le tableau. Alette se mit sur la pointe des pieds, déboucha le feutre, et traça trois grands traits rouges sur le tableau bleu. Puis elle recula vivement, fébrile. Elle reboucha le feutre en hâte, le lâcha par terre, et courut s'isoler dans sa chambre. Là, elle attendit, encore tremblante, que l'on découvre le crime. Alette, la petite fille parfaite ; Alette, la petite marionnette. Elle qui avait toujours fait de son mieux pour se montrer irréprochable, elle qui adulait et craignait sa mère en même temps, elle qui culpabilisait même lorsqu'elle était innocente ; Alette la petite peste venait de pécher.
« ALETTE ! »
L'appel sonnait comme une sentence. Au fond, la petite fille savait pertinemment qu'elle serait la première soupçonnée. Mais elle avait un plan. Elle voulait au moins essayer. Alette inspira profondément, avant de se lever et d'aller rejoindre sa mère, qui brandissait le feutre, furieuse. Elle prit l'air le plus candide possible, elle avait des larmes dans les yeux alors qu'elle clamait son innocence. Elle attendit que son frère les rejoigne, alerté par les cris, puis elle pointa son petit doigt accusateur vers l'arme du crime, et dévoila sa carte cachée. C'était le feutre d'Evander. C'était donc lui le coupable. C'était si simple, si naïf aussi. Et pourtant, à la grande surprise de sa cadette, Evander regarda alors sa mère et déclara, d'une voix tranquille : « C'est vrai. C'est moi qui l'ai fait. »
Elle frappa trois petits coups timides à la porte de sa chambre. « Oui ? » Hésitante, elle fit pivoter la poignée et se glissa dans l’entrebâillement de la porte. Elle demeura sur le pas, n'osant pas rentrer dans la chambre. « Oh, c'est toi. » Evander lui sourit, comme à chaque fois qu'il lui parlait. Et pourtant, c'était la première fois qu'elle remarquait ce sourire. Elle baissa les yeux, penaude, incapable de prendre la parole. Et lui, plutôt que de la questionner sur l'incident, plutôt que de lui en vouloir, il lui proposa de prendre un bonbon dans le tiroir de son bureau. Alors les larmes brouillèrent les yeux d'Alette, ces yeux noirs qu'elle avait toujours braqués sur lui avec rancœur, et qu'elle gardait aujourd'hui baissés. « Pourquoi » bredouilla-t-elle, alors que quelques sanglots faisaient déjà trembler sa voix. Il prit un air étonné, et elle fondit en larmes, de grosses larmes amères qui roulaient sur ses joues blanches. « Pourquoi tu t'es dénoncé ? Tu sais bien que c'est moi qui ai fait ça, tu sais bien que c'est moi ! Alors pourquoi tu t'es laissé punir à ma place ? Hein, je comprends pas, pourquoi... ». Pourquoi es-tu gentil avec moi ? Tu ne dois pas être gentil. Je croyais que tu ne l'étais pas. J'ai été si vilaine, moi, tu sais. Et il s'est levé de son lit pour la prendre dans ses bras, cette enfant qui regrettait son premier crime, si petit, mais si vilain à ses yeux naïfs, si lourd pour son coeur encore pur, que la corruption et le vice effleuraient pour la première fois. Ce jour-là, Alette comprit qu'elle n'était pas vraiment seule. Evander était de son côté. Il l'avait toujours été. Quelque chose avait changé ce jour-là, c'était comme si elle s'était déchargée de tous ses soucis, qu'elle les lui avait tous confiés. Sans rien lui dire de plus, elle avait placé en lui toute sa confiance de petite fille apeurée. Il était devenu son seul appui, son monde. Sa force et ses plus grandes peurs à la fois.  alette, ça rime avec crevette maigrelette Les rapports du frère et de la soeur avaient complètement changé. Ils étaient devenus très proches. Alette se sentait toujours oppressée par sa mère, et ne pouvait s'empêcher de se sentir coupable. Evander avait beau tenter de la raisonner, elle ne pouvait s'empêcher de se dire que c'était probablement de sa faute si sa mère ne l'aimait pas autant que son frère. Entre 10 et 11 ans, ce complexe la rendit peu à peu malade. Sa famille mit un peu de temps à se rendre compte que la jeune fille présentait les signes d'un cas d'anorexie mentale. Le trouble psychique dont elle souffrait se traduisit peu à peu par une perte de poids importante, liée à une restriction alimentaire qu'elle s'infligeait volontairement, même si les causes de ces privations auto-infligées restaient inconscientes pour elle. Comme sa version antique, Charybde était tout particulièrement gourmande, et son destin voulant qu'elle soit punie pour ce vice, inconsciemment, son esprit tentait de combattre son mal de vivre en psychosant sur son apparence. Comme dans tout ce qu'elle faisait, Alette appliquait la loi du « tout ou rien », et alternait entre des phases de restriction, et des phases de boulimie accompagnée de vomissements. C'était triste à voir, cette enfant qui se rendait littéralement malade d'amour. Heureusement, elle avait Evander. Tant qu'il restait avec elle, elle savait qu'elle pourrait tout supporter.  alette, c'est une minette, des sornettes, une véritable entourloupette La vie avait bien changé, en quelque années. On pouvait dire que la petite Alouette avait pris son envol. Elle était sauvée. Ou presque. Charydbe et Scylla se battaient toujours contre l'anorexie : la jeune fille était trop ébranlée, pour chasser ce fichu complexe. Il faudrait du temps, beaucoup de temps. Peut-être une sorte de miracle, un jour. Ou bien, il faudrait tout simplement vivre avec. Evander surveillait énormément sa petite soeur. Il prenait soin d'elle, limitait tant que possible les ravages de l'anorexie, la forçait à manger parfois, puis la surveillait pour éviter qu'elle ne vomisse ce qu'elle venait d'avaler, à l'instar de son homologue de l'antiquité, qui avalait l'eau de la mer trois fois par jour, puis la vomissait trois fois par jour. Heureusement, grâce à ses phases de boulimie et à la surveillance d'Evander, Alette s'en sortait plutôt bien, pour quelqu'un dans sa situation. Et le soutien de son frère avait au moins payé pour ce qui était de la personnalité de la jeune fille. Peu à peu, elle avait repris confiance en elle, elle avait commencé à s'affirmer. Les premiers changements n'avaient été visibles qu'en présence de Scylla, quand ils étaient seuls tous les deux. Elle avait commencé à sourire, à se montrer taquine. Puis, peu à peu, elle s'était libérée de la pression qu'elle avait accumulée au cours des années, pour commencer à vivre par elle-même. Dans une certaine mesure. A présent, ce n'était plus sa mère, le centre de son monde ; c'était Evander. Elle gravitait autour de lui comme une lune autour de sa planète. Elle le dévorait des yeux, se l'appropriait, se l'accaparait ; elle l'admirait, autant qu'elle l'adorait, et elle lui était infiniment reconnaissante pour tout ce qu'il avait fait pour elle.
A vrai dire, plus les années passent, et plus la relation des deux frangins devient ambiguë. Ils sont devenus si proches que c'en est troublant, et c'est comme s'ils ne vivaient plus que l'un pour l'autre. Evander serait prêt à tout pour protéger Alette, et cette dernière serait prête à faire tout ce que son frère lui dirait de faire. Étant le plus intelligent et le plus tacticien des deux, il n'hésite d'ailleurs pas à en profiter pour mener à bien ses petits plans. Mais ces deux-là s'aiment, c'est certain. La question est de savoir comment, et à quel point. Des rumeurs courent à leur sujet, et certains crient à l'inceste. Il est vrai que quand on les voit parfaitement enlacés, avec cette passion dans les yeux, l'âme la plus pure se poserait des questions. Il est d'ailleurs courant de les voir s'embrasser.
Il est à noter que, récemment, quelqu'un tente de s'immiscer dans leur couple. Eux, dont peu osent s'approcher lorsqu'ils sont ensemble. Il s'agit de Circé, une jolie camarade de classe d'Alette. Pour dire les choses comme elles sont, Circé a des sentiments pour Alette. Elle la veut, sa petite alouette. Elle a décidé qu'elle serait sienne. Circé a commencé par s'autoproclamer meilleure amie de la cadette Messine. Depuis, elle ne la lâche plus d'une semelle au lycée, et la suit même parfois après les cours. Elle tente régulièrement de faire des avances à sa belle, et met tous les moyens en oeuvre pour la séduire, mais sans succès : Alette la trouve collante, encombrante, et elle le lui fait bien sentir. A ses yeux, seul compte Evander. Une rivalité étrange s'est alors développée entre Evander et Circé, tous deux en concurrence pour Alette. Circé ne perd pas la moindre occasion de se mesurer à Evander, quel que soit le domaine concerné. Fourbe, elle met également tout en oeuvre pour vaincre son adversaire, faire de sa vie un cauchemar, et l'éloigner d'Alette. Mais les choses se sont encore compliquées lorsque, finissant par comprendre que ses tentatives de flirt avec Alette étaient vaines, Circé eut la brillante idée de séduire Evander. Ce n'est pas gagné, mais le jeune homme risque d'être plus sensible à ses charmes que ne l'était sa soeur. Ne vous méprenez pas : Evander n'intéresse pas Circé. Elle continue d'ailleurs à lui pourrir la vie discrètement. Le but que poursuit Circé en séduisant Evander n'est autre que de détourner le frère de sa cadette, afin de pouvoir le remplacer dans le coeur d'Alette. L'entreprise semble néanmoins avoir peu de chances de réussir.
Aujourd'hui, Alouette est une adolescente sûre d'elle, un peu hautaine, un brin manipulatrice, et très joueuse. Evander lui a appris l'art du mensonge, le plaisir du jeu et de la chasse, et ils font souvent les 400 coups ensemble. Parfois, simplement pour le plaisir de relever un défi, de s'amuser, de se jouer des autres. Leurs cibles de prédilection sont les personnages ou les légendes anti-Noctem. Evander, qui semble plus accessible au premier abord, est en réalité un beau salaud : menteur, joueur, manipulateur. Il joue un rôle pour vous aborder, le temps de mettre en place les prérequis, de préparer sa petite mise en scène ; puis c'est le coup de théâtre. Ce qu'il aime par-dessus tout, c'est placer les autres en position de choisir, et ses choix impliquent généralement que l'on sacrifie quelque chose pour sauver autre chose. Bien souvent, ceux qui ont entendu parler du frère préfèrent encore tomber sur la soeur. Et pourtant, y a-t-il réellement lieu de se réjouir ? C'est là que l'expression « tomber de Charybde en Scylla » prend tout son sens. Avec Alette, tout se joue à pile ou face, c'est tout ou rien. Tout dépend de votre chance. Lunatique, vous tomberez soit sur une Alette ouvertement froide et hautaine, qui vous laissera à peine l'approcher, soit sur une Alette joueuse et taquine, qui va de minauderies en pas de chat pour vous tourner autour, pour attraper et jouer avec vous, à la façon du chat qui a trouvé sa souris. Si cette seconde Alette peut paraître bien plus attrayante, vous apprendrez à préférer la première : car la minette a des griffes, et qu'elle ment désormais mieux qu'elle ne respire. Ses cajoleries sont des injures, ses serments sont des parjures : tout ceci n'est qu'une escroquerie pour manger la souris. Et, au cas où vous ne l'auriez pas compris, la souris, c'est vous.
 | Pseudonyme : Alcyone.
Sexe : Femelle.
Âge : 18 ans.
Source de l'avatar : Tsugumi, Guilty Crown.
Comment avez-vous découvert SQE ? Des gens qui ont décidé de recréer une secte de fous par ici.
Des questions, des réclamations ? Daddy, je veux un poney. |
and trust me, you can be sure
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