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 ▬ Le sourire de Mona Lisa

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Mona L. Gherardini
Mona L. Gherardini
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Âge : 30
Messages : 218
Date d'inscription : 19/03/2012

Personnage Incarné : Mona Lisa
Surnom : Momo, Limonade ou Joconde

▬ Le sourire de Mona Lisa Empty
MessageSujet: ▬ Le sourire de Mona Lisa   ▬ Le sourire de Mona Lisa Empty21.03.12 20:16

Un début dans la vie

Je ne vis pas pour être un esclave mais le souverain de mon existence.
▬ Le cercle des poètes disparus
▬ Le sourire de Mona Lisa Scaled.php?server=513&filename=mona1fPersonnage Incarné : Mona Lisa, La Joconde.
Nom, prénom(s) : Mona Livia Gherardini
Surnom : Elle n'a pas vraiment de surnom. Les gens l'appelle simplement Mona ou "Momo" quand ils ont la flemme de prononcer son prénom correctement ou qu'ils veulent la taquiner. Cependant d'autres l'appellent "Giocconda", en référence à son passé mais elle n'aime pas du tout ce surnom.
Âge : 19 ans.
Métier : Étudiante en art.
Camp : Contre.


La Débâcle

Il n'est pire ennemi qu'une lâche réflexion.
▬ Sophocle

Noctem et vous : Mona le hait car elle déteste savoir que sa vie est toute tracée, qu'elle n'a pas de liberté... Elle le hait et il l'effraye. Curieux mélange.
Votre camp et vous :La petite Mona Lisa est une membre fidèle de son clan mais néanmoins ne fait pas partie des militants actifs qui clament haut et fort leur dégout envers Noctem et parfois son camp lui reproche de ne pas être assez engagée dans leur lutte.
Votre degré d'engagement :Fermement opposée à l'idée que les habitants de Cassandre soient prisonniers de leur destin, quand bien même elle se nourrit de leur histoire pour ses peintures, Mona s'engage à son niveau pour manifester son opposition contre Noctem. Avec un degré sans doute moins virulent que d'autres membres de son clan. Peindre une peinture contre Noctem dans une ruelle ou dire à voix forte dans son cours qu'elle veut être maîtresse de son destin, est déjà beaucoup pour Mona.
Votre plus grande peur :Être peinte, que son destin se réalise. C'est sa hantise...parce qu'après Mona craint que Vin se désintéresse d'elle.


Le Temps retrouvé

L'avenir, fantôme aux mains vides, qui promet tout et qui n'a rien.
▬ Victor Hugo

Pourquoi ce sourire Mona ?
Quel est donc cet étrange sourire accroché à tes lèvres ?
Ta bouche a toujours été sujet de questions et d’interrogations de la part de ton entourage. Juste parce que tes lèvres s’étiraient en un sourire dont personne n’arrivait vraiment à définir l’origine. Avait-il naquit sur tes lèvres par un sentiment de joie, de plaisir, de chagrin… ? Tu ne sais pas toi-même petite Mona. C’est quelque chose qui fait parti de toi et dont tu n’arrives pas à comprendre l’essence. Parfois tu te dis que ce sourire est la clé qui te permettra de comprendre qui tu es réellement. Quel fil du destin ont tissé les Parques pour toi. Que tu es amené à suivre une nouvelle fois dans les dédales des rues de Cassandre.

Le destin qu’est il donc pour la petite Mona ? Un mot juste un mot abstrait qui suffit pourtant à faire trembler les habitants de Cassandre. Même les parents de la petite fille ont toujours redouté ce mot, ne le murmurant qu’à demi-mot alors qu’ils croyaient leur enfant dans les bras de Morphée. C’est sans doute le premier mot qu’elle a appris la petite Mona, alors qu’elle n’était qu’un poupon et qu’elle commençait à déambuler à quatre pattes dans la maison. Faute de pouvoir parcourir la ville et le monde. Du haut de sa petite taille et de ses quelques années, elle avait vite compris cette enfant que le destin était un mot capable d’introduire colère, peur, tristesse, fierté dans une anodine conversation. Ce n’était pas un mot prononcé à la légère. A peine la langue avait elle claquée sur le palais pour mieux faire résonner le mot qu’on le sentait déjà flotter dans l’air, emplir la pièce de son parfum étourdissant avant de retomber brusquement sur vos épaules au risque de vous faire chuter. Non le mot destin n’était pas joli à prononcer à Cassandre. Parce que destin voulait dire fatalité. Parce que destin voulait simplement dire que tout était écrit depuis longtemps et que rien ne serait changé. Inlassablement on recommencerait sa destinée. Le fil que les Parques avait tranché se reconstituerait et alors on recommencerait un nouveau tour sur le rouet. Et le fil serait pareil, empruntant le même chemin dans les dédales du labyrinthe de la vie et il s’achèverait au même endroit. Petite Mona l’avait bien compris. Elle savait que ses parents, qui lui lisaient des histoires tous les soirs, étaient emprisonnés dans leur propre destinée. Contraints de revivre inlassablement les mêmes joies, les mêmes peines et les mêmes erreurs. Ses amis, les inconnus perdus dans la ville à la recherche de leur identité et même elle, Mona, tous devaient supporter le poids du destin.

Pourtant petite Mona était différente. Il y avait toujours une petite voix dans sa tête qui la rassurait. S’il le faut la notion de destin n’a pas de sens avec moi. Je ne suis qu’une simple petite fille qui aime dessiner et s’abreuver de tous ses livres sensés retracer l’avenir de ceux que je côtoie. Je ne suis qu’une personne insignifiante libre d’évoluer dans Cassandre, capable de profiter de son existence parce que je suis la seule maîtresse de mon destin.
Et c’était toujours le même genre de phrases qui trottaient dans sa tête. Petite Mona était une petite fille innocente, agitant ses longs cheveux bruns, se perdant dans la lecture et le dessin, profitant de son existence de gamine. Et les années passaient doucement et Mona continuait de vivre, apparaissant aux yeux des autres comme l’inconsciente de service. L’enfant frivole qui ne cherchait même pas à lutter ou à accepter son destin, pour la simple et bonne raison qu’elle n’avait pas de destin la petite. C’était une certitude pour elle. Que pouvait-on ressentir lorsqu’une enfant s’avançait vers vous, ses yeux se plissant à cause d’un sourire confiant, un doigt s’agitant en l’air alors qu’une voix tantôt joyeuse tantôt sérieuse résonnait dans l’air.
« Mais non voyons, tu n’as pas de destin. Toi seul est capable de déterminer ton existence. Quand bien même tu as été telle personne dans le passé, tu es différent aujourd’hui. Le destin n’existe pas. Ce n’est qu’un mensonge pour mieux t’empêcher de penser par toi-même. Au lieu de te lamenter viens profiter de la vie avec moi. Joue, lis, respire, crée, profite, amuse toi…ne regrette rien. »

Cette belle et innocente vision de l’existence dans Cassandre n’avait jamais cessé dans l’esprit de Mona. Au fil des années c’était devenu sa maxime, une doctrine clamée pour justifier son attirance pour les fêtes, les journées shopping, les sorties entre amis, les futilités, la frivolité…Elle était gentille Mona mais elle éveillait dans les cœurs de ses compatriotes beaucoup de colère. Tant de désinvolture alors qu’à chaque instant la destinée pouvait frapper n’importe quand et n’importe qui. Epée de Damoclès suspendue au dessus de chaque citoyen. Le monde que Noctem avait crée était un sujet de frustration et de peur et une jeune fille apparaissait déambulant dans les rues marchandes, croquant la vie comme elle venait, préférant les falbalas aux armes. Le rire au grondement de la révolte. La liberté à la résignation.

C’était un comportement bien puéril de la part de cette fille frivole qui avait de la cervelle mais refusait de sans servir pour observer l’évidence. Mais dans le fond Mona cherchait à se persuader, à se rassurer. Elle espérait secrètement, la belle enfant, qu’elle n’était pas amenée à vivre un destin tragique. Qu’elle n’était qu’un de ses personnages que l’on croise dans une œuvre, dont la présence échappe au lecteur tant elle est inutile car il disparaît bien vite dans les méandres de l’histoire. Oui tu espérais Mona n’être qu’un fil quelconque passant inaperçu dans la grande toile de l’existence humaine. Disparaissant sous le flot de fil que Noctem avait tissé. Elle croyait qu’elle était la seule à ne pas étouffer sous le voile de la destinée. Ah tu étais bien naïve Mona, tu pensais bêtement que tu n’étais pas grand-chose. Un de ses personnages au destin si banal et heureux qu’on ne cherche même pas à finir le livre.
Tu le sais bien petite Mona les auteurs préfèrent écrire des histoires tragiques, donner vie à des personnages dont la vie sera une tragédie qui enivrera le public ou le lecteur. Faut pas être idiot pour savoir que l’homme quel qui soit, de papier ou de chair, aime le sang, aime les larmes, aime la mort. Il aime voir évoluer ce panel de la tragédie sous ses yeux dans un univers fantasmagorique ou se rapprochant de la réalité. Il aime ça à partir du moment où il en est le spectateur.

C’est compréhensible petite Mona que tu ne voulais être rien. T’avais pas envie que t’as vie soit un drame. Tu voulais juste vivre ta vie et surtout pas une tragédie ou une destinée grandiose que t’avais pas forcément voulue. Alors tu te rassurais, tu préférais agir de manière frivole, ne pas songer au destin. Tu préférais lire la destinée des autres, plutôt que la tienne, imaginer une vie similaire en souhaitant qu’elle ne prenne pas sens dans la réalité. Sophocle, Victor Hugo, Balzac, Toltoï…comme tu en as lu des œuvres. Comme tu en as appris des vies, comme tu en as appris des histoires petite Mona. Tu connais sans doute bien mieux la destinée des habitants de Cassandre que la tienne.

Car oui, les années ont passé, Mona est une lycéenne, la petite bourge accordant bien plus d’importance à son apparence qu’aux équations à cinq inconnus, la jeune fille la tête dans les livres, ses peintures et la prochaine sortie entre amies, le prochain flirt qui croisera sa route. Mona est lycéenne et elle ne sait toujours rien de son destin. Rien. Pas un petit signe frappant à sa porte pour lui rappeler quel rôle elle doit jouer dans Cassandre. Non rien. Pas même un visage croisé dans la rue qui lui rappelle subitement qu’entre l’étranger et elle il existe des liens bien plus complexes qu’il n’y parait. Pas une histoire aperçue dans un livre qui lui rappelle des souvenirs d’un temps ancien. Non rien. Alors petite Mona se rassure et continue son existence d’adolescente frivole. Absorbée par ses peintures, ses dessins, ayant pour sujet les destinées de ceux qu’elle croise ou qu’elle connaît. C’est pas sa faute si elle vous étale votre tragédie avec son art…c’est juste qu’elle vous trouve fascinant et qu’elle n’est pas encore tombée dans l’engrenage de la fatalité.

Et le lycée s’achève, Mona commence des études supérieures en école d’arts. Elle est toujours la même. On l’aime bien Mona, car elle fait sourire, elle a un certain charme, elle sait organiser des fêtes, trouver un moyen de se changer les idées, d’oublier la vie à Cassandre et surtout, y a son sourire. Son stupide sourire qui ne cesse d’intriguer le monde. C’est juste un sourire qui fait naître tant de suppositions, tant d’interprétations mais Mona s’en moque. Ca fait longtemps qu’elle a décidé d’ignorer ses remarques lorsque ses lèvres s’étirent pour former cet énigmatique sourire. Il y a bien des souvenirs qui reviennent lorsqu’on lui fait la remarque. Souvenirs d’un vieil homme peignant et elle souriant en le regardant. Pourquoi ? Pourquoi ce souvenir pour un simple sourire et de simple questions ? Elle ne sait pas et préfère l’ignorer. Balayer ces réminiscences d’un passé lointain et continuer son existence d’étudiante.

Puis un jour tu le croises Mona. Il est plus âgé que toi, d’une physionomie charmante et attirante, un caractère qui te fait sourire encore plus et des fourmillements parcourant ta peau à sa simple présence. Tu es comme attirée par lui, aimantée, intriguée. Tu es sous le charme de sa personne et tu alors l’impression de retrouver une vieille connaissance perdue de vue. Une sorte d’âme sœur spirituelle avec qui tu as vécu quelque chose de particulier, un souvenir, un instant que personne ne pourrait comprendre. C’est comme si quelque chose venait de s’ouvrir en toi. Tu as l’impression que ses traits, sa silhouette, son allure, sa voix…Tout en lui te rappelle vaguement certaines de tes esquisses, des rêves qui hantent tes nuits, des souvenirs étranges. Mais tu préfères penser que c’est l’amour qui te fait agir ainsi et non une certaine fatalité qui se réveille de son long sommeil. Oui tu l’aimes. T’as que dix-huit ans et tu crèves d’amour pour cet artiste qui te montre ses œuvres, admire les tiennes, partagent avec toi tes soirées de fêtes, d’insouciance. Tu te laisses enivrer par ce sentiment étrange, cette passion qui fait frissonner ton corps.
T’as que dix-huit ans mais tu t’en fous s’il en à trente et un. Tu l’aimes ton Vin. Tu l’aimes Vincente Lisandro.

Les soupirs dans la nuit, les étreintes, les caresses entre des draps moites de sueur. Les matins où tu te réveilles chez lui alors qu’il lit son journal et que toi, vêtue de sa chemise, tu bois ton chocolat chaud. Les appels téléphoniques, les rendez-vous, les conversations, le désintérêt feint qui vous anime parfois lorsque vous sentez que vous êtes un peu trop dépendant l’un de l’autre. Tout ça tout ça petite Gherardini, tu l’aimes. Tu adores cette vie que tu as construit avec lui. Tu es heureuse, la vie semble belle et tu n’as pas peur du destin. Tu l’as oublié alors que Vin et toi vivaient une histoire d’amour dont le sens vous échappe. Que vous prenez parfois comme une simple relation frivole et d’autres fois comme une passion qui vous submerge et vous embrase. Mais il n’y a pas d’inquiétude à avoir. Ca ne te dérange pas qu’un jour Vin propose de faire ton portrait. Tu as même l’impression qu’il te l’a déjà proposé une fois mais tu sais plus quand. C’est vague tellement vague. Et un jour la destinée vient te voir et alors le monde s’écroule. Plus rien n’est pareil. La vérité t’apparaît dans toute son ironie.

C’est un livre d’art, dans la liberty librairie qui laisse tomber le voile qui te dérobait à la vérité. Fini de se cacher. Fini de se mentir Mona. En cet instant l’étudiante en art découvre qu’elle a aussi un rôle à jouer dans Cassandre. Elle est aussi une pièce de l’échiquier de Noctem.
Dis-moi Mona pourquoi ce sourire ?
Pourquoi ce sourire énigmatique sur ton visage ?
Dis-moi Mona Lisa.
C’est une porte qui s’ouvre brusquement dans ton esprit, t’offrant un passé oublié. Ton ancienne vie de bourgeoise de Florence te revient en mémoire et c’est une vague de souvenirs qui te noie dans cette librairie où tu as l’impression d’entendre le rire de Noctem résonner dans tes oreilles. Et tu te souviens de tout. De tout alors que tu jettes le livre, te sauve dans la rue en pleurant sur ton malheur. Ta vie de mère, de femme, d’épouse d’une Italie du XVI èmes siècle, le peintre venu pour t’immortaliser sur une toile par égard pour ton mari. Tu te rappelles des heures de pauses où il te parlait, où il te peignait alors que toi, Mona Lisa Gherardini, tu posais en souriant. Cet homme, ce vieil homme qui hante tes souvenirs, tes peintures, tes rêves…tu comprends alors qu’il est. Que tu l’as déjà rencontré à Cassandre. Que ta destinée s’est retrouvée encore plus emmêlée à la sienne depuis ta renaissance. Un lien encore plus complexe que le précédent s’est tissé entre vous. Entre ta vie et la sienne. Celle de Leonard de Vinci. De Vincente Lisandro.
La sournoise vérité qui te frappe alors que tu hurles de désespoir dans ton lit, les sanglots soulevant ta faible poitrine. Comme tu aimerais que rien de tout ça ne soit pas vrai. Comme tu voudrais t’être trompée mais c’est trop tard. Le rideau c’est levé, tu sais le rôle que tu devras jouer jusqu’à la toute fin de la pièce. Jusqu’au dernier acte. Et rien ne peut t’empêcher de changer le cours des choses, d’arrêter la machine de la tragi-comédie qu’est ta vie.

Petite Mona pourquoi pleures-tu ? Pourquoi ce chagrin ? Quel mal y a-t-il à ce que tu sois la muse, le modèle qui rendit célèbre un grand artiste ? Ton destin n’est pourtant pas celui de tuer père et mère, de te marier avec ton père, de mourir détester de tous et dévorer par la petite vérole…Non ton destin est juste de poser pour un artiste qui te fera entrer dans l’histoire de l’art et devenir célèbre. Tu dois ta célébrité juste pour un tableau, sans lui tu n’es rien, tu retombes dans l’anonymat. Ce n’est même pas toi que les gens connaissent c’est un simple tableau ou tu poses avec ce sourire si particulier. Qui es-tu sinon ? A quoi te sert-il de peindre, de rire, de vivre puisque tu as un sens que sur une toile qui a traversé les siècles ? Ca te fait mal de savoir que tu es une icône de l’art, un modèle renommé. Tu as l’impression que ce tableau t’aspire, te grignote ton essence. Que sans lui tu n’es rien. Que tu ne peux exister qu’avec lui. Qu’est donc une Mona Lisa non peinte ? A quoi sert une Mona Lisa légère et rêveuse ? Qu’a-t’on donc à faire d’une étudiante aspirant à prendre un café au dernier bar avec ses amis ? Quel est l’intérêt de connaître cette fille ? N’est-ce pas bien plus intéressant de se contenter de son tableau ? Tu hais ce tableau Mona. Tu hais la Joconde. Tu hais de savoir que tu es Mona Lisa. Parce qu’en cet instant tu viens de comprendre que tu n’as plus de liberté, tu n’es plus libre de choisir ton destin. Et tu ne veux pas. Non tu ne veux pas être peinte. Tu ne supportes l’idée qu’un tableau te remplace. Tu n’as pas l’impression d’exister pour toi, parce que tu es Mona Livia Gherardini. C’est bête mais c’est comme si ce tableau aspiré toute ton identité.
Qui es-tu sans ?
Que t’arriveras t’il une fois que tu auras été peinte ?
Retomberas-tu dans l’oubli ?

C’est une peur qui la ronge, l’étouffe, l’angoisse. Fini le temps de l’insouciance. Maintenant que le voile du mensonge est tombé. Maintenant que le rêve est fini, il faut se réveiller et affronter la réalité. Accepter sa destinée. Mais en est-elle capable ? L’étudiante en art si jeune, si insouciante a perdu toute fierté, toute assurance. Ce n’est plus que le doute qui la ronge et hante ses nuits. Un refus croissant de sa destinée s’impose dans son esprit, se traduisant par un jeu de fuite entre l’homme qui immortalisera ses traits. Tantôt de l’attirance, tantôt de la répulsion. Une fuite. Un jeu du chat et de la souris, de cache-cache dans les dédales de la ville. Fuir est le moyen de lutter pour cette réincarnation de la Joconde qui refuse obstinément qu’on la peigne. Déchirant avec rage les dessins que son peintre fait d’elle. Car elle a beau le fuir, le rejeter. Rien n’y fais il se retrouve toujours. Elle a beau le repousser, il la ramène toujours vers lui. Les baisers, leur corps l’un en l’autre, ses caresses finissent toujours par avoir raison de sa volonté. Elle revient toujours pour mieux s’enfuir aussitôt dès qu’un pinceau s’agite sous son nez. C’est une rebelle, une de ses filles légères comme le vent, avide de la frivolité de sa jeunesse. Des rêves pleins la tête. Bien trop romantique pour ne pas résister à l’appel du désir qui fait frémir son corps lorsque sa route croise celle de l’être aimé. Bien trop libre et insaisissable pour vouloir se laisser prendre par quelques coups de pinceau sur une toile vierge en l’attente d’inspiration. C’est une rebelle de la destinée Mona. Une résistante aérienne qui préfère souffler son refus quand le moment lui semble opportun. Elle fuit, se cache pour mieux éviter l’affrontement, petit alizé qui se cache, souffle contre l’injustice, disparaît, cherche à se libérer de ses chaines. Mais Noctem est malsain et sait guider les pas de la jeune fille vers celui qui la peindra. Et à chaque fois elle fuit, c’est une lutte insensée.
Dis moi Mona pourquoi ce sourire ?
Pourquoi ce sourire si énigmatique quand il t’a peint ?
Pourquoi ce sourire toujours sur tes lèvres lorsque tu le vois, lorsque tu penses à lui ?
C’est un sourire d’amour.


Le Retour à la terre

Fais de ta vie un rêve, et de ton rêve une réalité.
▬ Saint-Exupéry
Pseudonyme :Peach
Sexe : Un agrume de sexe féminin.
Âge :J'ai Quatre mille ans mon chéri ♥Majeure !...hum bientôt je vous jure.
Source de l'avatar :Seychelles de APH
Comment avez-vous découvert SQE ?Grâce à Jool/Raiponce qui en a fait la pub sur l'horloge parlante de la WH...en fait si Sissi n'avait pas montré le fo à Jool et que Jool n'en avait pas parlé...je ne serais pas là. En gros tout ça c'est grâce à Sissi...Maiis chuuut, ne lui dîtes pas sinon son égo va encore augmenter/pan.
Des questions, des réclamations ? Étant fan de mythologie, littérature et autres petites merveilles qui sont en lien avec ce forum...attendez vous à ce que je stalke vos persos 8D
Sinon j'adore les roux ♥
▬ Le sourire de Mona Lisa Scaled.php?server=824&filename=kumquatsicons


Dernière édition par Mona L. Gherardini le 18.04.12 20:40, édité 3 fois
 
Mallory C. Polypheme
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ADMIN — L'œil du Cyclope
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Personnage Incarné : Polyphème
Surnom : Cyclope
Préface de Cromwell : Dans l'oeil du Cyclope

VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE
Âge : 23 ans
Métier : Informateur, Berger
Que pensez-vous de Noctem ? :
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MessageSujet: Re: ▬ Le sourire de Mona Lisa   ▬ Le sourire de Mona Lisa Empty22.03.12 7:11

Et ils auront un jour le pouvoir ! (les roux j'entends)

Bonjour et Bienvenue sur Sum Quod Eris !
Très belle fiche ! J'adore la petite Mona ! Et j'ai vraiment hâte de voir comment évoluera sa relation avec Vinci !!

Je valide donc tout de suite !!

N'oublie pas de faire un tour par le Bal pour saluer notre bon roi !
 
 

▬ Le sourire de Mona Lisa

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