Forum en hiatus le temps qu'on se reprenne les couilles en main trololo
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 Putains vous m'aurez plus - PV Sorel

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Marla I. Serrano
Marla I. Serrano
« we didn't start the fire »
« we didn't start the fire »
Messages : 43
Date d'inscription : 13/03/2012

Personnage Incarné : Inès Serrano, de Huis Clos by Sartre
Surnom : Ire
Préface de Cromwell : Méprise moi d'amour, je t'aimerais de haine.

VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE
Âge : 28 ans
Métier : Officier de l'armée (Lieutenant)
Que pensez-vous de Noctem ? :
Putains vous m'aurez plus - PV Sorel Empty
MessageSujet: Putains vous m'aurez plus - PV Sorel   Putains vous m'aurez plus - PV Sorel Empty05.04.12 12:00

« Avec la culpabilité,
le malheur est la chose la plus démocratique du monde.

On y a tous droit à un moment ou à un autre. »

Marla est fatiguée, Marla est exaspérée. Son travail ne lui plait pas, même si elle ne s'y dérobe pas. En son for intérieur, la jeune femme veut de l'action et du mouvement. Trier le courrier n'est pas très gratifiant...Nous somme en fin de journée, et la demoiselle quitte la caserne avec soulagement. Sérieusement. Pourquoi faut-il que les gens soient aussi débiles ? Et que le plus gros ramassis de dégénérés sans jugeote se trouve être les hommes qu'elle a sous sa responsabilité ? Des hommes oui. Il n'y a que ça ou presque, dans l'armée. À croire qu'avoir une paire de couille est un corollaire sous entendu quand on signe le contrat. Qui a dit que le machisme avait disparu ? Malgré sa position, Marla le sent présent, juste là. Le vois-tu, ma belle, dans ce regard que tu sens peser sur ta nuque lorsque tu passes devant une meute de mâles ? Pourtant, tu as su de tailler une réputation, non ? ”Cette meuf, elle en a dans le slibard.” C'est comme ça que l'on parle de toi, parfois. Cette remarque, tu l'avais entendu venant d'un quelconque péquenot en rappelant à l'ordre des pignoufs défiant ton autorité. T'es peut être qu'une femme, mais tu n'as pas froid aux yeux, c'est sûr...

Et Marla avance, fait claquer ses talons sur le sol. Dans la rue, son attitude est encore plus revêche que dans la caserne, où tout le monde connait la hiérarchie des galons. Le port de tête est droit, chez la jeune militaire. Peut être un peu trop ? On a l'impression qu'elle nous toise avec l'air de dire ”Tu n'es qu'une merde. Incline toi.” Pourtant, ce n'est pas vraiment ça, son mode de pensée. Dominer ? Pourquoi faire ? Oui, elle considère que les gens ne sont que des merdes, mais elle se met dans le tas. C'est propre à la race humaine, que voulez vous. En revanche, bien peu l'admettent, et c'est là que réside leur faiblesse. Bande d'inutiles. Mais, bah. Tant pis. Ce n'est pas de leur faute. Que peut-on attendre d'une créature composée à 95% d'eau, de toute façon ? Pas grand chose, nous sommes d'accord. Alors elle avance et ignore ce monde qui l'agace et l'agresse. Tout l'énerve, surtout quand elle croise Garcin. Tout l'agace, surtout quand Elle n'est pas là. Où est-elle ? Que fait-elle ? Tais toi, Marla, ce ne sont pas tes affaires. Mais quoi qu'elle dise, quoi qu'elle fasse, c'est sa silhouette à Elle qui danse devant ses yeux. Rose, reviens moi. Rose, libère moi. Et tu la sens encore, toujours. Son ombre te colle à la peau et te hante. Que c'est pathétique, d'être ainsi hanté par un souvenir...

Marla est fatiguée, Marla est exaspérée. Les pavés gris l'ennuient, et elle rêve d'une mémoire nouvelle tout en chérissant ces bribes de temps avec lesquelles la jeune femme jongle et se refait une vie. Une vie belle, une vie avec elle. Quand elle pense à tous ces roulures qui l'ont touchés, qui la touchent encore peut être, ça la met de mauvaise humeur. Auparavant, peu lui importait que certains vendent leur corps. Lorsqu'elle en coffrait, il n'y avait rien de personnel. C'est interdit, elle les mets au frais, point. Mais maintenant... Tout la ramène à cette vipère tant aimée, à cette déesse imparfaite. Quand la lieutenant marche dans la rue pour rentrer chez elle et enfin se noyer dans ses souvenirs sans retenue, elle en oublie le monde, le temps, et tout ce qui l'entoure. Pourtant, des cris résonnent et roulent dans sa tête pour finalement la tirer de sa rêverie. Quoi, encore ? L'animation vient d'une discrète ruelle adjacente. Le genre de coin où on s'installe pour vendre à la volée du rêve et de la chaleur humaine. Le genre d'endroit où jamais Elle n'irait, non. Elle n'en est pas digne, sa belle. Peut être aurait-elle eu un reniflement dédaigneux, peut être aurait elle dit que cet endroit jure avec son standing. Et ce serait terriblement vrai.

Fronçant les sourcils, Miss Jolis Galons bifurque vers la source de ce raffut désagréable. En arrivant sur place, il ne reste plus qu'à constater, évaluer la situation. Ici, deux hommes qui se battent presque. L'un vocifère et hurle au vol, empoignant le col de l'autre olibrius avec fureur. Cette même fureur que j'ai contre elle, cette colère aimante, cette haine tendre. À nouveau, elle pourrait partir dans ses rêveries au lieux d'agir. Mais non, le devoir d'abord. C'est toujours comme ça, il faut que cela reste ainsi. Le devoir d'abord. Délit, punition expéditive. Les deux hommes sont trop concentrés l'un sur l'autre pour la remarquer. Quelques badauds épient la scène et s'écartent pour laisser la militaire passer. L'uniforme, ça aide. Alors elle empoigne la tignasse de chacun des zouaves et les tire sans délicatesse aucune. À genoux, chiens ! Elle les matera, c'est sûr. La militaire a affronté des spécimens plus coriaces que ça.

- La ferme. Des explications. Claires. Vite.

Marla est fatiguée, Marla est exaspérée. L'un des deux bonhomme lui explique que l'autre empaffé lui a pris son portefeuille, à lui, innocent et respectable citoyen. Et Lieutenant Serrano toise l'autre individu, qui dit s'appeler Sorel. Monsieur Je-suis-l'innocence-incarnée quant à lui gémit et s'offusque encore. Misérable larve. Pathétique. Au bout de cinq minutes de ce régime, la jeune femme craque et le relâche, non sans prendre ses coordonnées au cas où. Elle pourra toujours revenir le chercher par la peau des fesses s'il s'avère qu'il faut le coffrer lui aussi. Puis, après avoir dispersé les commères en promettant un mois de taule aux passants qui observent la scène, la militaire coince le gaillard restant dans un coin de la ruelle -qui est en fait une impasse, mais peu importe.

- Toi. Tu as deux minutes pour me donner ta version des faits. Et inutile de me prendre pour une idiote, je sais quand on me ment. Tu auras un coup de crosse dans la gueule à chaque fois que tu me raconteras des bêtises.

Pour appuyer ses dires, la blonde sort du holster son revolver de fonction et montre la crosse avec un sourire carnassier. Non, ce n'est pas une menace qu'elle vient de proférer, mais un simple constat. Ce qu'elle dit, elle le fera. Marla ne bluffe pas, jamais. Elle est trop forte pour ça, trop franche, trop fière. Ses yeux de glace scrutent son vis-à-vis, et un cigarillo vient orner ses lèvres qui gardent ce sourire de prédateur. Allons mon chéri, vas-y. Explique ta connerie à Tatie Marla. Avec un peu de chance, tu ne finiras pas en taule, qui sait ?


[hrp : j'ai conscience que c'est t'être maaaaaal de mettre ça en titre mais. Je. Saez quoi. Bref. Si je dois changer parce que gros mot, euh. Dites le moi XD]
 
 

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