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 guy de maupassant, réellement désenchantée de vous rencontrer.

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Guy de Maupassant
Guy de Maupassant
« words are my big obsession »
« words are my big obsession »
Messages : 25
Date d'inscription : 03/07/2012

Personnage Incarné : Guy de Maupassant
Surnom : maude

VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE
Âge : Dix-huit années
Métier : Toiletteuse de chiens
Que pensez-vous de Noctem ? :
guy de maupassant, réellement désenchantée de vous rencontrer. Empty
MessageSujet: guy de maupassant, réellement désenchantée de vous rencontrer.   guy de maupassant, réellement désenchantée de vous rencontrer. Empty03.07.12 0:15




guy de maupassant, réellement désenchantée de vous rencontrer. 2d9ocxe guy de maupassant, réellement désenchantée de vous rencontrer. 18-icon3 guy de maupassant, réellement désenchantée de vous rencontrer. 18-icon8
GUY DE MAUPASSANT
LA VIE ! QUELQUES JOURS, ET PUIS PLUS RIEN !
guy de maupassant, réellement désenchantée de vous rencontrer. 18-icon10 guy de maupassant, réellement désenchantée de vous rencontrer. 18-icon21 guy de maupassant, réellement désenchantée de vous rencontrer. 64-1

connu pour ; Le Horla, les Contes de la Bécasse, Boule de Suif, Une Vie, Pierre et Jean, Bel-Ami
prénom officieux ; Maude
surnom ; Momo.
âge ; dix-huit ans.
métier ; nouvelliste, toiletteuse.
camp ; celui des désintéressés.
éditeur actuel ; Graham Corinthe le manipulé.
lieux de prédilection ; le café des Noctambules, la Boîte de Pandore, les petites rues annexes aux principales, l'appartement de Pascal et celui de Molière et celui de Graham et celui de Capella.




guy de maupassant, réellement désenchantée de vous rencontrer. 19-icon15Bratislava · femme virile
seize ans · dc Marcel Lepain
feat. blondes oc
et je dis fromage
au pouvoir !



noctem et Maupassant ; Petite, Maupassant entendait Noc t'aime, ainsi elle pensait que le roi de Cassandre s'appelait Noc et l'aimait beaucoup. Évidemment un jour elle apprit la vérité sur le nom et arrêta l'erreur. Aujourd'hui, il semblerait qu'elle ne s'en soucie plus vraiment. Son destin l'importune certes, mais pas plus que cela, elle préfère user de milles sarcasmes sur tout ce beau monde qui s'agite avec hystérie.
son camp et Maupassant ; Très satisfaisant qu'il y ait des personnes avec qui on peut avoir une conversation sans « j'aime / je déteste Noctem ! » mais rien de plus.
son degré d'engagement ; Aucun, le désintérêt est naturel.
sa plus grande peur ; Que les camps différents brisent l'amitié entre Pascal, Molière et elle à jamais.




PREFACE


Guy de Maupassant. Enlevez le m et les u, supprimez le de, remplacez p par le g de Guy et mettez accessoirement le e à la fin et cela vous donne agassant, agaçant ou agaçante.
Car Guy de Maupassant. Supprimez le Guy et le passant, ajoutez de à la fin de Mau. Maude.

Tes commissures s'étirent en un sale sourire crispé, angoissé, un peu méchant et au fond de tes iris, tes pupilles donnent naissance à ton regard d'animal traqué, persécuté. Un animal qui déambule tard dans les rues un peu crades et un peu sombres et un peu abandonnées, qui évite tant qu'il le peut les endroits où la foule coagule. Un être sauvage dont l'essence même est la crainte et l'anxiété, la peur et la haine, le dépit et le mépris des autres et de soi-même. Constamment, tu montres les crocs sans que les gens les voient, il faut que ta voix au ton sec résonne pour comprendre qu'ils sont une nuisance, un bourdonnement qui rend fou. Ça étonne que la gamine à l'air si doux, si calme et si posé puisse être quelqu'un d'aussi abject. Maupassant, toi, l'animal traqué dont la meilleure défense est l'attaque, les mots qui se veulent cassant, l'air qui se persuade d'être méchant, ton pessimisme cinglant, ta réaction face aux autres soit l'objet de sa plus grande peur. Guy, tu les crains comme tu cauchemardes à propos des regards hostiles et de la méchanceté gratuite ; dans chaque phrase, dans chaque plaisanterie tu te persuades que s'y love une remarque détestable portant atteinte à ta pauvre petite personne. Pauvre petite personne conçue pour voir le mal partout, une haine perfide qui te serait entièrement dédicacée. L'éternelle victime et agresseur de ta tumultueuse existence, quelqu'un qui ne peut dire de sa propre voix toutes ces émotions et tout ces sentiments qui bouleversent son petit monde qui aurait pu être paisible. Maude, toi qui blâme ton malheur sur les chats, sur les chiens, sur Noctem, sur l'univers, sur le monde, sur les aliments dans ton assiette, sur les poubelles, sur les autres. Toi qui blâme les autres de ton malheur.
À genoux, à implorer des dieux que ton esprit s’est créé.
Maupassant, tu n’es qu’une pauvre personne à l’âme grignotée, une carcasse de malheur que les charognes ont arraché de tout bonheur, privé de toute jouissance, destiné à ne rencontrer que la souffrance que puissent infliger les êtres humains. Avec tes grandes cernes sous les yeux, tu défigures la figure hypocrite du monde, dévisages les visages porcins d’une société infâme. Pour remettre en cause la forme de la lettre A et pourquoi I et l se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Maupassant, t'écrases tout espoir de l’humanité, espérance restée, enfermée entre le bois de la boîte de Pandore, à ravager tout ce qu’il y a de beau et transformer tout en une terre fumée, brûlée par la réalité à 1000 degrés Celsius.
Pour toi, Maupassant rien n’est beau ; ou alors très peu de choses.
Pour toi, Maupassant l’humanité dégringole au bas niveau d’animal primaire se battant pour un bout de steak pourrit dans la poubelle d’une ruelle en décomposition.
Selon toi et uniquement toi. Maupassant.


I


— Je ne suis guère Guy de Maupassant, comprendras-tu donc ceci un jour ? J’en ai assez de cette comédie, je suis lassée. Laisse-moi être un instant, si puisses-tu me le permettre. De toute façon, il n’y a plus rien à gâcher chez moi.
L’éternel regard glacé resservit sur un plateau d’argent, la tête posée contre les boiseries et la silhouette avachie sur la banquette de velours.
Il répond : — Bien sûr très chère que tu l’es. Dans tes veines rugit mon cri dépravé, mon sempiternel dégoût envers les hommes et ma colère contre cette société à l’envers qui t’engloutissent dans mon fardeau à merveille.
Parfois ils disaient qu’elle était schizophrène lorsque sa voix se brisait dans les rues sales, les mains sur sa tête, tandis que d’autres murmuraient chaque méfait de sa personnalité quasi psychotique. Narrateur persécuté, âme tourmentée, esprit troublé qui déchire toutes fibres pour mieux expliquer ses accusations à l’égard d’un monde qui ne tourne plus rond. Cabossé, rouillé, oublié.
Alors que tous dansent et trinquent, ses pupilles tentent de capter ces silhouettes qui défilent trop vite et dans sa tête elle entrouvre les lèvres pour répliquer à son interlocuteur imaginaire « Je te déteste. – Très bien. – Je te déteste de tout mon cœur, je te souhaite le plus grand des malheurs. – C’est faux, tu es moi, comment pourrais-tu même espérer te haïr ? »
Sans rien répondre, non pas par manque de répliques, elle observe le théâtre absurde et fou qui se déroule tout autour d’elle. Ce théâtre stupide qui ne la ravit même plus, qu’importe les beaux garçons et les sublimes demoiselles lui faisant avaler une dixième gorgée d’alcool : tout s’écroule, les murs se cassent et le sol se désintègrent, la chair fond et l’univers est mis à nu par une enfant qui le juge déjà.
Dans un éclair de folie, elle fixe la projection « — Penses-tu ? J’ai ton nom et mon talent vient du tien, je suis la réincarnation de toi et tes chimères. Sommes-nous pareils ? Non, non nous ne sommes pas pareils mon cher. Toi et moi dans notre parfaite ressemblance sommes les êtres les plus différents de cette Terre.
— Que sous-entends-tu ?
— Si je me jetais sous les roues d’une voiture, assez pour qu’un choc violent me traverse, mais pas au point d’en mourir, tu disparaîtrais et moi, moi je serais encore là. Mais pas toi.
— Je reviendrai toujours.
— Alors je me ferai mal autant de fois qu’il le faille jusqu’à ce que la mort me délivre de ta perfide intrusion dans mon défunt saint esprit. Je t’annihilerai, même si pour cela il me faudra plonger dans les abysses, m’arracher des bouts de cervelle. Je t’annihilerai par le fruit de mon entière haine que je te voue, Guy.
— Et moi je briserai chaque parcelle de santé mentale chez toi jusqu’à ce que la folie te maudisse du même sort que le mien, Maude. »


II


La clef s'enfonce dans la serrure, la porte s'ouvre à la volée. Si la propriétaire rage ou jubile, elle ne saurait le dire. Elle attend juste, vautrée sur le fauteuil inconfortable, son visage éclairé par la lumière tamisée suffisante pour lire le Torchon, soit l'Oculus. La finesse des poignets étouffés sous les bandages, quoi qu'il en soit, on dirait un ange. Un ange démunit, tombé du ciel aux ailes lacérées dont le bleu de ses yeux n'est qu'un immense océan de mélancolie.
Mais elle apparaît soudainement, toujours de façon théâtrale et brutale. En faisant ses comiques de gestes, elle tonne : « — Hé ! Mon Dieu ! Mais que Diable est-ce là ? De plus tu souilles ma demeure avec ton ramassis de coquineries !
— Je ne lis que ses articles, histoire de m'outrer devant ce don qu'elle gâche. Tu devrais le savoir, pourtant.
— Mais cela ne me dit pas pourquoi tu es là. »
Ses mains replient le journal, cette fois-ci ses yeux se lèvent pour entrer en contact avec ceux de Molière. Molière et sa grande haine envers Noctem, Molière et ses grands combats où elle sacrifie sa beauté, Molière qui sacrifie simplement pour combattre sans se rendre compte de l'agacement qui grandissait en sa bonne amie. Ce pouvait-il que cette autrefois si immense amitié se fende ? Que peu à peu le combat de l'une écartait l'autre. Il y a à peine huit ans, rien de tout cela importait, quand elles n'étaient que trois gamines. Puis l'une a choisi d'accepter, la deuxième de mener bataille et la dernière de balancer continuellement entre les deux. Leurs pas les avaient-elles emmenées à un carrefour où toutes prirent une direction opposée ou ce ne sont que d'illusions ? Des illusions, il y en a tant dans son esprit.
Maupassant se leva en lissant son habit :
— Je vois que ma présence t'importune, tout comme la dernière fois et les fois d'avant. J'abdique, mes plus plates excuses d'avoir gâché quelques minutes de ta soirée dans l'optique de pouvoir discuter avec fut mon amie.
Molière aboye des bribes de phrases, ressortant les délires et la folie qui l'enlace à chaque pas qui la rapproche de la porte de sortie. Coquine et vilaine résonnent, mais déjà elle n'écoute plus et s'extirpe de l'habitation. Arrivée en bas, Molière ouvre la fenêtre en criant à nouveau, Maupassant relève une dernière fois le menton avant de disparaître sous la carrosserie de sa voiture et, en suivant la voiture qui s'éloigne, Molière s'écrit une dernière fois : « Mais quelle friponne ! Tu n'as même pas le permis, insouciante ! »


III


Je m'appelle Maude de Maupassant, à peine prononcé que tous s'écrient que je dois être ainsi sœur ou cousine du talentueux Guy. Je suis Guy ; je signe chacune de mes nouvelles par cette identité tant renommée et quand ils lisent mes nouvelles, personne n'imagine une fille à l'allure aussi frêle qu'est mienne.
Mes origines se situent dans les entrailles d'une famille écartelée qui n'existe plus à mes yeux, j'ai connu l'enfance richissime et l'adolescence miséreuse. Mon esprit a invité le délire à s'introduire avec courtoisie.
Il paraît que je bois trop, que ce soit café ou cocktail, et que je ne mange pas assez, que je frise la maigreur. Il m'arrive de temps à autres de toucher à des trucs pas très nets et peu souvent je m'allume une cigarette. Du moment que mon teint n'est pas gris et que mes dents sont blanches, je ne vois pas raison de m'inquiéter sur un problème aussi obsolète que mon physique et sa santé.

Ceux qui me rencontrent me trouvent agaçante, désagréable, détestable, j'use et j'abuse du sarcasme puisqu'il est interdit de foutre un poing à quelqu'un sans raison et aussi car ça me détruit la main.
Mes habits sont des chemises et des tee-shirts dont la blancheur peut être remise en question, des pantalons usés à l'extrême avant de finir découpés en short. Economique, pratique et recyclable. J'enfile des vêtements propres et féminins pour faire plaisir à Pascal, sinon ça ne m'arrive pas.

J'ai publié un recueil de nouvelles il y a quelques mois de cela et il a eu un petit succès, aujourd'hui tous me tapent sur les nerfs pour que j'en écrive d'autres. Mon nouvel éditeur, ou plutôt mon quatrième, est un type qui me n'inspire pas confiance, mais il est charmant. Toujours charmant, même lorsque je déchire des textes minables qu'il se préparait à publier. Je le changerai bientôt, après lui avoir laisser la gloire d'avoir été un instant mon éditeur.
Sinon, je suis toiletteuse sans appartement, lycéenne à mes heures perdues quand mon envie de tout remettre en cause me titille. Je dors dans ma bagnole d’occasion, je conduis sans licence et je ne pense pas la passer demain. Tous mes amis oublient constamment mon existence. Autant vous le dire : il n’y a que pour l’écriture que je serve à quelque chose.

Mon cœur s'emballe à la vue d'une certaine personne, mais voilà l'amour le plus impossible, alors je tasse ses sentiments, histoire qu'ils n’éclosent jamais. À quoi bon en tomber amoureuse si cela ne finira qu'en dépit ? Oubliez, l’amour.
Aussi il y a ce cinglé de Zola et notre amour vache. Cet ami qui forme une boule amère dans ma gorge, que je ne peux réprimer de me lancer dans de grands débats avec lui. Il craint de monter dans une voiture quand je suis au volant. Il m'arrive juste parfois d'appuyer un peu trop fort sur la pédale. Et puis, qui viendrait emmerder Guy de Maupassant ?

Je suis crucifiée à mon statut, tous ne connaissent que mon nom, mais personne ne s’inquiète de ce que je suis réellement. Je suis invisible, et vous trouverez toujours mieux que moi. Mais ma mort, ma mort déplora la société littéraire, ma mort sera hypocrite. Car je ne serai plus là pour dire ce qui est là et il n’y aura plus ma folie pour adoucir ces vérités.

Ajoutez à cela que cette société dans laquelle je vis a droit à toute la haine que mon cœur puisse contenir. Même celle de ma vie d'antan valait mieux que celle-ci où tous se plaignent avec hystérie de leur destinée.
Mais, vous tous, sachez une seule chose, belle réflexion que je caserai quelque part dans un livre ou une nouvelle où ensuite on m'accusera d'être pro ou anti Noctem. Cela est toujours ainsi, il semblerait que beaucoup ne comprennent pas le sarcasme incessant que j'utilise pour me parer face à leur immonde stupidité.

Ouvrez grand vos oreilles, Mesdames et Messieurs, car nous sommes fondamentalement des vaincus. Certains se rangent le dos courbé par la faiblesse du côté des piteux perdants, alors que d’autres possèdent encore la flamme ardente de la rébellion pour animer leur cœur.

Je suis là pour saccager ; je suis ici pour que mes contemporains se haïssent autant que je me hais.



 
Mallory C. Polypheme
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ADMIN — L'œil du Cyclope
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Personnage Incarné : Polyphème
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Préface de Cromwell : Dans l'oeil du Cyclope

VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE
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Métier : Informateur, Berger
Que pensez-vous de Noctem ? :
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MessageSujet: Re: guy de maupassant, réellement désenchantée de vous rencontrer.   guy de maupassant, réellement désenchantée de vous rencontrer. Empty03.07.12 17:10

Viens sale chienne, que je te fasse des chiots.

Je m'étouffe avec ma bave tellement je mange chaque mot à grande pelleté de "OMYGOD, CEST GENIAL, HIHI, JE KIFF". Cours, vole, va semer je trouble dans Cassandre, moi je reste là et je te valide !
 
 

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